Scènes rurales dans la photographie japonaise de l’ère Meiji : a travers un album de Teijirô Takagi
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概要
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Avec l’ouverture des ports au commerce à partir de 1854, après la longue etquasi totale période d’isolation du pays pendant plus de deux siècles, la photographies’installe au Japon et se développe particulièrement dans les premièresannées de l’ère Meiji (1868–1912), dans les grands ports et les sites touristiques,où Américains, Européens et Japonais ont commencé à y ouvrir des studios professionnels.Au moment même où le pays amorse sa mutation vers un Etat moderne,à l’instar des pays occidentaux, les photographes étrangers cherchent à captertout ce qui leur semble spécifiquement japonais: les coutumes, les types de gens,les lieux historiques, les paysages de ce pays qu’ils découvrent et dont l’étrangetédevait singulièrement fasciner. Ils comprennent vite qu’il va se transformer rapidementdans la vague d’occidentalisation de la société et des réformes radicales danslesquelles le Japon est engagé. Ces professionnels du “commerce photographique”y compris les Japonais qu’ils ont initiés à cette nouvelle technique, en dehors desportraits qu’ils effectuent en studios reproduisent et diffusent en série une grandevariété de photos sur papier albuminé, destinées aux étrangers que les fonctions oules curiosités amènent alors au Japon, et qu’ils vendent à l’unité ou en album. Laphotographie y est avant tout une activité commerciale. Les nombreuses images dece Japon disparu qu’ils nous ont laissées, bien qu’elles ne reflètent souvent que desfragments choisis de la réalité ou d’une certaine vision de la société de l’époque,sont d’un grand intérêt. En effet, en plus de leurs grandes qualités esthétiques, ellesconstituent les premières véritables représentations visuelles des paysages, de la vieet de la culture des habitants de ce pays qui, en ces années-là, était en plein boule10versement.La société de l’époque était principalement une société rurale où la diversificationdes activités était déjà avancée. Les paysans au travail, les ouvrières des filaturesde soie, les artisans ont souvent été la cible des photographes. Contrairement auxgrands centres urbains, la civilisation occidentale avait encore peu pénétré dans lescampagnes. Le riz y était la culture principale.Dans cette étude, nous nous limiterons à la représentation de certaines scènespaysannes et notamment à travers un album qui décrit dans un ordre précis les travauxsaisonniers relatifs à la riziculture et dont l’auteur est Teijirô Takagi6). Dans unpremier temps, nous rappelerons brièvement le contexte dans lequel la photographies’est développée et les caractéristiques des albums-souvenirs. Puis nous présenteronsTeijirô Takagi qui n’est pas un photographe parmi les plus célèbres mais les clichésqu’il nous a laissés notamment à travers son album “The rice in Japan” ont retenunotre attention. Il nous semble aussi représentatif des photographes japonais commeil y en avait beaucoup en ce temps-là, qui ont contribué également mais de façonplus anonyme à la vulgarisation des photographies-souvenirs et en même temps à lacompilation de précieux documents photographiques de cette période. Nous introduironsensuite plusieurs images de cet album que nous tenterons de replacer dansle contexte de la société rurale de l’époque afin d’en dégager plus clairement leursparticularités et de réfléchir sur ce qu’elles nous laissent un siècle plus tard commemessage.
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