法服貴族の経済的基礎 : 一八世紀
スポンサーリンク
概要
- 論文の詳細を見る
Il va sans dire que le role que joua la noblesse de robe fut tres important dans la societe francaise du XVIII^e siecle. Nombreux sont les ouvrages et les monographies sur ce sujet. Mais, il n'y a pas encore de travaux qui donne un apercu d'ensemble sur sa fortune. Quels moyens d'existence avait-elle? A combien s'elevait sa fortune? Nous essaierons dans notre etude d'esquisser les problemes que pose la fortune de la noblesse de robe au XVIII^e siecle, en nous appuyant sur les quelques travaux historiques qui traitent du sujet. Tout d'abord, nous etudierons la pensee economique de la bourgeoisie. Puisqu' elle se rattache a celle qu'avait la noblesse de robe (Souvenons nous de l'origine sociale de celle-ci.), nous ne pouvons pas en saisir le sens, si nous ne comprenons pas celle de la noblesse de robe. Ensuite, nous etudierons les revenus d'office royal qui se composent de gages, d'epices, etc.. Il est tres difficile de preciser la somme totale de ces revenus. Selon Guy d'Arvisenet par exemple, Dionis du Sejour, conseiller a la Cour des Aides de Paris au XVIII^e siecle, gagnait tout au plus 1500 livres. Et cela lui etait insuffisant. Tel est aussi le cas d'autres parlementaires. Ensuite, nous etudierons la rente et la pension, royale qu'ils possederent. Il y avait, surtout a Paris, beaucoup de parlementaires qui avaient la rente municipale. Mais, les parlementaires dans les villes de province n'eurent pas de rente municipale, mais bien la rente constituante (ou rente privee). Et en plus, ils recurent la pension tres souvent du roi en echange de leurs services pour la royaute. Selon H. Carre, l'ancien premier president de Perpignan, de Montricou recevait 9000 livres dont 6000 pour les fonctions qu'il remplissait au Conseil superieur, et 3000 en tant que president de la Cour des Aides de Montauban. Ensuite, nous etudierons les biens meubles: a savoir le mobilier, les metaux precieux, la collection des beaux-arts et la bibliotheque. On sait que la noblesse de robe posseda beaucoup de biens meubles, meme si ces nobles habitaient en province. Mentionnons par exemple les bibliotheques. Us eurent en general une vaste collection de livres au XVIII^e siecle, car leur niveau intellectuel etait assez eleve. Ainsi, Joly de Fleury, procureur general du Parlement de Paris posseda des livres dont on estima le prix a 22.000 livres. Enfin, nous etudierons les batiments et les domaines des parlementaires. Us eurent non seulement des immeubles dans les villes, mais aussi des chateaux dans les campagnes. Selons A. Colombet, Bouhier qui fut premier president du Parlement de Dijon, possedait deux chateaux et deux maisons cossues dans ses domaines sans compter celle qu'il avait dans la ville de Dijon. D'ailleurs, ils eurent tres souvent beaucoup de domaines dans les environs des villes. Ils heriterent ou acheterent des domaines seigneuriaux, ou bien encore les dots matrimoniales vinrent agrandir leurs domaines. Les historiens del'economie et de la societe mentionnent cela tres souvent dans leurs ouvrages. C'est ainsi que les nobles en vinrent a posseder des terres cultivees, des vignes, des forets, des pres et des terrains en friche. Les revenus de leurs domaines furent considerables en certaines regions, car ils produisaient du vin et le vendaient cher aux marchands. Selon R. Forster, un certain Arche, conseiller du parlement de Bordeaux, produisait, de 26 a 65 tonneaux de vin (de 150 a 350 livres par tonneau) dans sa vigne. II est evident ainsi qu'ils furent bien plus riches que les autres couches de la societe. Il y eut beaucoup de parlementaires qui possederent une fortune qui s'elevait a 200.000 ou 300.000 livres. De plus, ils possederent des fortunes reparties sur plusieurs spheres economiques. C'est la raison pour laquelle ils eurent des caracteres seigneurials, bourgeois et rentiers.
- 慶應義塾大学の論文
著者
関連論文
- アーサー・ヤングの『フランス紀行』について
- 法服貴族の経済的基礎 : 一八世紀
- 一八世紀フランスにおける最高諸法院官職について : 社会的機能の検討
- 近世フランスにおける官僚層の知的形成について
- 近世フランスの法服貴族の形成と諸様相について
- J.-P. Charmeil, Les Tresoriers de France, a l'epoque de la Fronde-Paris, 1964, pp.592
- Francois Bluche, Les Honneurs de la Cour, Paris, Les Cahiers Nobles, 1957, Vols II(REVIEW)
- Francois Bluche, Les magistrats du Parlement de Paris au XVIII^e siecle, Paris, Les Belles-Lettres, 1960, 460p(REVIEW)