科学論序説
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概要
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De nos jours on critique, d'une facon très acharnée, la science et la téchnologie à cause des maux qu'elles ont faits á l'humanité malgrè leur, en venant à l'aide de la modernisation de nos activités, c'est-à-dire à cause de l'anne nucléaire, de l'aliénation du travail, de la pollution de l'environnement, etc.Comme le dit P. H. Simon, nous avons le droit de savoir où les savants nous emmènent, mais nous sen tons en même temps toute la necéssité de savoir quelles va leurs humaines sont violées par les activités scientifiques et téchnologiques; quand on critique, il faut qu'on soit trés conscient de ce qu'on désire garder contre l'ennemi. Pour nous, nous désirons garder le bon sens. Au premier chapitre, nous montrons que la science et le bon sens se sont aidés mutuellement à lutter contre la folie ainsi que contre le fanatisme depuis le temps moderne. Il arrive que les révolutions scientifiques aient choqué le bon sens aussi bien que la présomption de la créature, mais celui-là s'en est relevé pour se distinguer du vain orgueil des dogmatiques. Nous en tendons le bon sens par l'union harmonique de l'esprit géométrique et de l'esprit de finesse, ce qui n'est pas autre chose que l'esprit scientifique. Il nous semble qu'en dépit de la garantie fameuse de Descartes, le bon sens est la chose du monde la plus difficile à rèaliser, et que les savants se laissent sou vent tenter à la folie, ou au dogmatisme. Aujourd'hui on critique les savants, en disant qu'ils ont déjà perdu le bon sens. Nous doutons que ceux qui critiquent ne le gardent pas non plus. De quel côté que nous soyons situés, ce qui est le plus important, c'est d'élever le bon sens et le suivre. Au deuxième chapitre intitulé "Science et Amateurisme", nous demandons pourquoi les amateurs ne sont pas contents des résultats des sciences d'aujourd'hui. L'analyse montre que les savants et les amateurs ne vivent pas toujours au même niveau de la réalité, donc ne fa cent pas les mêmes difficultés. Par conséquent, il faut que nous nous efforcions de répondre à nos questions propres de nous-mêmes, sans beaucoup demander aux spécialistes. C'est là ce que nous appelons "Discours de la critique des sciences". Il arrive que les spécialistes ne prennent pas au sérieux les idées nalves des amateurs, et qu'ils négligent de satisfaire leurs demandes intellectuelles, mais cela n'a pas d'importance. Essayons de rechercher ce qu'il nous faut de nous-mêmes, et disons-nous toujours que créer quelque chose d'original, c'est la critique la plus efficace. Au troisième, nous parlons d'une méthode nécessaire à ceux qui veulent suivre notre Discours. Nous la divisons en deux parties: la première contient deux ou trois règles pour nous rendre amateurs authentiques et pour nous poser une question vraiment originale sous la forme intellectuelle; la seconde, cinq règles dont l'essentiel est de nous amener à la solution par l'intermdiaire de"l'induction des images". (Nous avons l'intention de développer notre idée de ce Discours d'ici quelques années. Cette fois,et la prochaine fois aussi, nous nous con ten tons de publier ce qu' il y a de fondamental dans nos conceptions.)
- 信州大学教養部の論文
- 1977-02-28
信州大学教養部 | 論文
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